De la Consommation Minimum :Nous qualifierons différentes hypothèses simples :
- Chacun doit manger chaque jour pour rester en forme
- Chacun à trois choix pour s'alimenter
- Un PF
- Deux PF
- Trois PF
D'une manière économique générale je désapprouve fondamentalement de ne consommer que un PF tous les deux jours puis deux PF, cela porte préjudice à la production. Je suis tout à fait opposé au fait de ne manger qu'un jour sur deux ou sur trois en l'absence de caractéristique pour les mêmes raisons.
La consommation minimum (ou alimentaire) que je qualifierais de bonne pour l’économie (favorisant le maximum d'échange et favorisant la production) est donc de manger pour deux PF chaque jour et cela permet d'être en bonne santé! La consommation peut cependant s'étendre un peu plus et aller jusqu'à trois PF, en effet en mangeant un aliment à un PF puis un à deux PF nous arrivons à une "surconsommation" utile en gain de temps mais plutôt onéreuse, si chacun consommait de la sorte (ce qui est bien entendu impossible à moins d'être très riche) j’émettrais des réserves quand à la surchauffe et l'effet sur la production (soit il y aurait sous production avérée, soit un arrêt brutal de ce mode de consommation entraînerait une forte déflation),
ce cas de figure étant très limité nous n'en parlerons cependant pas.En partant sur le principe du théorème de satiété des besoins nous pouvons dire que la consommation de nourriture est fixe dans le temps, chaque jour chacun mange pour deux PF. Ou tout du moins il le devrait pour la santé économique du Duché.
De manière générale nous savons que :
- Les vagabonds mangent du pain ou deux maïs
- Les paysans mangent de chaque aliment en fonction de leur envie
- Les artisans mangent de chaque aliment en fonction de leur envie
- Une majorité d'étudiants mangent du pain ou deux maïs
Cependant aucune donnée empirique ne peut nous dire qui mange quoi et quand. Selon les choix personnels quelqu'un peut décider que le prix des légumes est suffisamment intéressant pour en prendre plus que pour son repas du jour mais que le lendemain il mangera autre chose finalement.
Il en va ainsi pour chaque chose. On peut donc envisager via l'étude du marché si il y a trop ou pas assez de producteurs d'un bien de consommation, mais on ne pourra jamais prévoir la consommation effective.
La marche la plus logique à suivre est de regarder l'évolution du stock de nourriture sur le marché.
Si la quantité présente d'un bien ne fluctue que faiblement (entre +/- 0 et +/- 7 unités par jour) il serait acceptable de dire qu'il y a une production suffisante par rapport à l'envie de consommation du bien sauf si la quantité présente est faramineuse, auquel cas le stock présent sur le marché est une perte pour les producteurs.
Si la quantité diminue de manière importante au point de créer fortement de l'inflation il serait envisageable d'augmenter la production soit par l’installation nouveau producteurs soit en commerçant.
A l'inverse si la quantité augmente fortement créant de la déflation il faut soit proposer des cessations d'activité temporaire, ou des changements de voie, ou encore faire marcher le commerce extérieur en proposant la surproduction à l'export.
Il est cependant logique de croire qu’arrivé à un certain niveau de prix certains producteurs cesserons d’eux même la production préférant travailler ailleurs, considérant que produire pour le prix du marché n’est pas satisfaisant. Mais nous reviendront sur ce point ultérieurement.
De la Consommation Supérieure :Dans les cycles productifs il existe de nombreux biens.
La nourriture est un bien de consommation minimum, nécessaire pour vivre. Nous pourrions l'appeler bien fini, puisqu'à la fin de cycles productifs.
Il y a les biens intermédiaires, entrant dans la production d'autres bien (le fer, le blé, les carcasses, la laine, le bois etc.)
Il y a au final des biens de consommation supérieurs qui sont également des biens finis (les épées, les haches, les couteaux, les échelles, les habits etc.)
Il n'est pas plus aisé de définir leur consommation du fait que l'usure des biens finis est fluctuante. Là encore l'étude du marché nous permet de dire si la production est suffisante, excessive ou insuffisante.